Je désire Tant une femme !
J’aime tant une femme aux grâces très câlines
que je lui ai écrit trois cents pages de vers
qui disent la folie où mes désirs m’inclinent :
avec elle, j’ai vu le ciel bleu grand ouvert.
Nous avons tous les deux goûté aux chatteries
que l’on peut explorer en unissant nos mains,
le miel de nos baisers, toutes les féeries
résidant dans l’étreinte et les attraits humains.
Les charmes de son corps me font aimer la vie.
Pour moi seul chaque soir, ôtant ses vêtements,
elle écarte ses bras et d’un regard convie
un homme très chanceux à de doux traitements.
Les courbes des collines et les fesses charnues
sont des invitations à caresser toujours
son paysage doux aux ondulations nues
qui se donnent au toucher, aux sinueux détours.
Il y a tant de joie dans une union charnelle
où l’être féminin s’expose, ensorcelant,
que je veux proclamer de façon solennelle :
il n’est de vérité que dans un lien galant.
Amis, levons nos verres ! Aimez-vous vos compagnes
assez pour accepter de mourir quelque jour ?
Quoi ? Ces mots sont tabous ? Ainsi, la peur vous gagne !
Croyez-vous donc si peu aux forces de l’amour ?
Ne savez donc vous pas que la vie nous pardonne
nos faiblesses intimes et autres transgressions ?
Il suffit pour cela qu’une femme se donne :
le sexe est transcendant, ainsi vont les passions.
Foin de la mièvrerie ! Je propose qu’on baise
et qu’on rebaise encor jusqu’à l’épuisement.
Ma dulcinée et moi faisons, ne vous déplaise,
l’amour plus que souvent, voluptueusement !
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